"Ça donne aux patients l’espoir de maintenir leur qualité de vie et de prolonger leur survie", a affirmé le Dr Fred Saad, professeur titulaire de chirurgie et d'urologie au Centre hospitalier de l'Université de Montréal, estimant que la nouvelle thérapie donnera une nouvelle option de traitement à des patients atteints d'un cancer de la prostate qui s'est propagé à d'autres parties du corps malgré de nombreux traitements.
La nouvelle approche thérapeutique fait appel à la médecine nucléaire pour s'attaquer uniquement aux cellules cancéreuses sans endommager les organes du corps qui ne sont pas atteints par le cancer.
Dans un premier temps, les oncologues scannent très précisément le cancer du patient et lui injectent ensuite des radioligands dans le sang. Un radioligand est composé d'une molécule de ciblage capable de reconnaître les cellules cancéreuses du patient, de s’y fixer et de relâcher une particule radioactive qui va ensuite les détruire, a expliqué le professeur, cité par des médias canadiens.
Source : 2m.ma