Cette étude - dite Xenair - confirme, entre autres, un risque accru de cancer du sein en cas d'exposition au dioxyde d'azote.
Elle a été réalisée par des membres de l'université de Leicester (Royaume-Uni), du Centre Léon Bérard et de l'Ecole Centrale de Lyon (sud-est), de l'institut Gustave Roussy (région parisienne), de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris, basé au nord de Paris), du centre Bordeaux Population Health (sud-ouest).
On connaît les facteurs de risque génétiques ou hormonaux du cancer du sein, le plus fréquent chez la femme, et aussi ceux liés à l'âge ou au mode de vie (alcool, activité physique, etc). Mais, ces dernières années, plusieurs études ont mis en avant le rôle de certains polluants.
Les auteurs d'une métanalyse parue en 2021 pointaient l'exposition au dioxyde d'azote, en estimant qu'environ 1.700 cancers du sein chaque année en France pourraient y être liés. Ils jugeaient moins concluants les résultats sur le risque lié aux particules fines.
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Source : 2m.ma