« La pré-eclampsie est une maladie qui touche environ 3 à 4 % des grossesses dans le monde. Cette pathologie peut apparaître à la fin du second trimestre de la grossesse (dès 20 semaines d'aménorrhée) et qui associe hypertension artérielle (une tension artérielle supérieure à 14/9) et protéinurie (protéines dans les urines supérieures à 0,3 g/24 h) », explique la gynécologue-obstétricienne.
« On la détecte lors du rendez-vous mensuel chez les gynécologues en cas de tension élevée ou de protéines à la bandelette urinaire », souligne la spécialiste.
Et d’ajouter que « les principaux facteurs de risques de la pré-éclampsie sont : l'âge maternel élevé, une hypertension artérielle chronique, une primiparité (1er enfant), un antécédent familial ou personnel de pré-éclampsie ».
D’après Dr.Majidi Sara, la pathologie se manifeste par « des céphalées (maux de tête), des troubles visuels, des bourdonnements d’oreille, un phosphène (mouches devant les yeux) et une barre épigastrique (douleur partie haute de l’abdomen) ».
« Lorsqu’une pré-éclampsie se déclare, il est important d’être suivie par un professionnel de la santé. Les médecins en charge de la grossesse de la femme devront vérifier certains critères afin de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une pré-éclampsie sévère comme la tension artérielle (la pression systolique ne doit pas être égale ou supérieure à 160 mmHg et la pression diastolique ne doit pas être égale ou supérieure à 110 mmHg), la protéinurie (qui ne doit pas être supérieure à 3 g par 24 heures), les plaquettes sanguines (cellules qui participent à la coagulation du sang) qui ne doivent pas diminuer, une douleur abdominale ou encore céphalées (maux de tête) sévères ne répondant pas au traitement », souligne la gynécologue-obstétricienne.
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Source : 2m.ma