Cette inquiétude est manifestée par certains observateurs suite à la décision du ministre de la Santé d’interdire aux médecins du secteur public d’exercer dans le privé. « Leur interdiction formelle d’exercer dans le privé peut les pousser à sortir du public pour fonder leurs propres cliniques », indiquent des sources interrogées par le quotidien « Les Echos ». Toujours est-il que la décision de faire appliquer la loi a été plutôt bien accueillie par la profession. Pour le Collège syndical national des médecins spécialistes privés, « le secteur privé reprend ses lettres de noblesses ». M’hamed Tazi, du bureau de l’Ordre des médecins de Casablanca, estime que « le ministre n’a fait qu’appliquer une loi déjà existante ». Enfin, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public s’accorde sur le sujet, ajoutant toutefois qu’ « il y a aujourd’hui nécessité de réformer la loi 10-94 ».
Source : Les Echos
19 novembre 2012