La lutte continue
Doctinews N° 19 Février 2010
La question de l’avortement reste parmi les sujets les plus sensibles au Maroc. Bien qu’il existe ce qui pourrait être qualifié de « circonstances atténuantes », la méfiance et l’incompréhension demeurent prépondérantes dans l’équation « réalités sociales/réalités scientifiques ». L’avortement clandestin s’impose comme une réalité bien concrète, vu les dangers qu’il constitue et les risques qu’il entraîne. L’association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) s’est donnée pour rôle de soigner cette « plaie » à coups de sensibilisation, information et éducation (notamment sexuelle)… ces actions étant les piliers de la lutte engagée depuis longtemps. « Nous ne cherchons nullement à encourager la liberté des mœurs sexuelles, mais seulement à agir en amont afin d’éviter les tragiques conséquences d’une grossesse non désirée », indique le Pr Chafik Chraïbi, président de l’AMLAC. L’association envisage actuellement de faire connaître davantage cette cause en organisant des journées d’études, courant 2010, sur la problématique « des grossesses non désirées ». Un événement qui vise à réunir médecins, juristes, oulémas et sociologues, ainsi que d’autres membres de la société civile, notamment des ONG, pour mieux agir contre l’avortement à risque. L’AMLAC compte ainsi sur le soutien du ministère de la Santé et celui des laboratoires pharmaceutiques pour concrétiser cet événement et en faire un point de convergence pour tous ceux susceptibles d’élever le débat et, pourquoi pas, trouver de vraies solutions aux problèmes posés.
Il est temps d’agir
Doctinews N° 19 Février 2010
En collaboration avec le ministère de la Santé et la faculté de médecine dentaire de Rabat, le conseil régional nord de l’Ordre national des médecins dentistes organise les 6 et 7 février 2010 des journées d’étude et de sensibilisation, à la faculté de médecine dentaire de Rabat, sous le thème « Asepsie, antisepsie et pratique dentaire ». Dans un contexte où l’exercice illégal de la médecine dentaire continue son expansion, en dépit des dangers qu’il représente, la lutte contre ce fléau est des plus légitimes. Selon les membres du conseil régional, cette journée, prémisses d’actions plus globales, vise à améliorer les prestations en matière de soins dentaires en tenant compte, en premier lieu, de la sécurité du citoyen, à rehausser l’image de marque de la médecine dentaire en redonnant au médecin dentiste la place qu’il mérite dans le développement de la structure sanitaire au Maroc et, surtout, à lutter contre toutes les formes d’exercice illégal de médecine dentaire. Plusieurs intervenants de renommée nationale et internationale seront au rendez vous, parmi eux, les Dr R. Benjelloun, président du conseil national de l’Ordre des médecins dentistes du Maroc, M. Hajji, président du conseil régional sud de l’Ordre des médecins dentistes du Maroc, M. Gamani, président de la fédération des syndicats des médecins dentistes du Maroc, le Pr F. Cavin, président de la société suisse de la stérilisation hospitalière du CHU de Lausanne, ainsi que des représentants des ministères de la Santé et de l’Intérieur. Un cabinet pilote sera mis à la disposition des visiteurs lors de ces journées. La définition d’une référence pour le médecin dentiste, sous forme d’un guide, est également prévue, dans le but de permettre aux cabinets de répondre aux normes internationales d’asepsie et de sécurité.