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En été: doit-on tout oublier ?

Doctinews N°24 Juillet 2010

Dès l’entame de la saison estivale, l’excès de vitalité et d’énergie trouve souvent un exutoire à travers des tenues plus légères, les sorties nocturnes, de nouvelles rencontres … Une atmosphère tout à fait propice pour une libido exacerbée et, ipso facto, une sexualité qui évolue !

Ismail_Berrada Ismail BERRADA

garantir l’accès à l’avortement à celles qui ne souhaitent pas POURSUIVRE LEUR grossesse est une urgence.


Qu’elles soient chronobiologiques ou contextuelles, diverses raisons expliquent ce phénomène qui fait des relations « charnelles » une partie singulière de cette période de l’année. Comment s’adapter à d’éventuels débordements sexuels? Car, allant de pair avec une activité sexuelle accrue durant l’été, les IST montent en flèche. Bien loin de ce qui est vécu et entendu, les statistiques disponibles révèlent qu’en 2009 le nombre de personnes atteintes au Maroc aurait dépassé la barre d’un demi-million de cas. L’ampleur de la problématique devrait inquiéter et inciter à la mobilisation. Cette année encore a été lancée une campagne nationale baptisée «été 2010». Initiée par l’Organisation panafricaine de lutte contre le Sida (OPALS), elle vise à sensibiliser à propos des infections sexuellement transmissibles, en particulier le Sida. Un intérêt particulier est également accordé aux comportements à risque qui relèvent d’abord de l’insouciance, mais aussi d’une réelle ignorance. Bon point donc à cette ONG qui a monté cette opération en collaboration avec le ministère de la Santé et l’INDH. Côté contraception, la communication reste en revanche particulièrement timide. Surtout s’agissant des plus jeunes, population la plus exposée. La recherche est rare sur la question. En fait, l’enchevêtrement complexe de facteurs sociaux et culturels entrave toujours la discussion sur de tels sujets. Pourtant, parler de sexualité sans tabou est une nécessité. Livrer et permettre l’accès à une information précise sur les différents contraceptifs est une obligation. Et dans une certaine mesure, garantir l’accès à l’avortement à celles qui ne désirent pas poursuivre leur grossesse est une urgence. à ce stade de la réflexion, la meilleure connaissance des rôles des deux sexes devrait être du domaine de l’acquis. Les campagnes de sensibilisation ne viendront que renforcer cette nouvelle manière de comprendre les relations complexes entre hommes et femmes qui affectent notre perception de l’éducation sexuelle et des comportements qui en découlent !

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