Connectez-vous pour profiter de doctinews en illimité
Archives
Qualité de vie en médecine : Un concept utopique sous nos cieux
Doctinews N°46 Juillet 2012
La belle saison pointe le bout du nez. Celle de la mer, des vacances, mais aussi des fruits et légumes gorgés de soleil et en abondance. Pendant ces mois de juillet et août, plus que pendant le reste de l’année, il y a donc du choix ! Pour le plus grand plaisir de tous, prunes, raisins, tomates, concombres, pêches, melons, pommes, poires… ne demandent qu’à être dégustés !
Ismail BERRADA
l’OMS estime que chaque année, 2,7 millions de vie pourraient être sauvées par une augmentation suffisante de la consommation des fruits et légumes, estimée à 400 g/jour.
Aliments de plaisir, ils sont aussi des vecteurs de santé. Chargés de vitamines, de fibres, de minéraux et de bien d’autres éléments vitaux, les fruits et légumes permettent d’équilibrer globalement la ration alimentaire quotidienne sans surcharge ni carence. Ils ont même un effet protecteur contre certaines affections chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers. A ce constat des études épidémiologiques, l’OMS ajoute que chaque année, 2,7 millions de vie pourraient être sauvées par une augmentation suffisante de la consommation des fruits et légumes, estimée à 400 g/jour. D’où le succès du fameux slogan « 5 fruits et légumes par jour ».
Mais qu’en est-il au Maroc ? Les Marocains associent-ils une alimentation saine et équilibrée à la consommation de fruits et de légumes ? Consomment-ils la quantité de fruits et légumes recommandée pour être en bonne santé ? Les éléments de cadrage sur leur consommation à propos de ces aliments sont très rares. Appel donc aux spécialistes et aux instances concernées pour se pencher sur cette question cruciale de santé !
Dans ce cadre, les analyses nutritionnelles à effectuer devraient avoir pour but d’étudier en détail les informations sur l’alimentation de chacun, mais aussi l’évaluation de la consommation globale des divers facteurs influençant la consommation de fruits et de légumes dans notre pays, liés, entre autres, à l’environnement physique, social, culturel et économique, ainsi qu’à des facteurs personnels tels que les préférences gustatives, le niveau d’indépendance et l’importance attachée à une nourriture saine.
Mais au-delà de ces statistiques utiles, dont l’objectif est de définir l’ossature d’une stratégie nationale pour la promotion des fruits et légumes, ce sont les meilleures approches visant à l’accroître qu’il faudrait mettre en avant. Une telle initiative serait l’œuvre de plusieurs acteurs oeuvrant dans les domaines variés de la santé, l’agriculture, l’éducation, le développement, la fabrication d’aliments et de boissons, la restauration, les détaillants, etc. Ce partenariat soulignerait l’importance du travail commun de toutes les parties en vue d’arriver à une augmentation durable de la consommation des fruits et légumes. Du producteur au consommateur, ils bénéficieraient tous de la prévention des maladies chroniques et des carences en micronutriments.