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Vacances estivales : Rattraper le temps perdu !
Doctinews N°25 Août/Septembre 2010
Qui parmi nous n’a pas souhaité avoir quelques heures de plus par jour pour tout accomplir, comme effectuer des heures supplémentaires, se reposer après une journée de travail épuisante et, surtout, avoir assez de temps à consacrer à sa famille…
Ismail BERRADA
une bonne cuisine familiale contribue à consolider les liens familiaux et constitue un facteur favorisant l’éducation nutritionnelle
Les années filent à grande vitesse. Nos parents seront -et nous ne cessons de l’espérer- encore plus âgés demain et nos enfants seront les jeunes de demain. Faute de temps, aurions-nous manqué à nos responsabilités familiales et parentales ? Comment peut-on passer PLUS de temps avec les êtres chers ? Des questions récurrentes que nous nous posons non sans un pincement au cœur.
Pour rattraper le temps perdu, les vacances estivales pourraient être une bonne occasion !
Toutefois, parler du temps passé en famille ne peut se calculer en termes statistiques. Il ne s’agit pas de se fixer un laps de temps consacré chaque jour à son clan, mais plutôt d’en avoir le plus possible pour mieux communiquer, partager et resserrer les liens.
Inutile non plus de dépenser des fortunes et de surcharger son emploi du temps. Des comportements qui ne font qu’augmenter le stress que nous essayons précisément de réduire grâce aux vacances !
Peu importe comment passer ces vacances. Ce qui prime avant tout, c’est la qualité du temps à réserver à nos proches lequel nécessite une présence autant physique que psychologique. Des moments propices à l’écoute active, à la discussion instructive, à l’échange sain entre les parents et les enfants et à la transmission des valeurs familiales et des croyances identitaires. Un temps qui n’est pas toujours facile à trouver, ce qui le rend si précieux.
Donc, aux fast-foods et autres grignotages qui permettent à chacun de manger vite -mais isolément-, à un horaire décalé, devrait se substituer, par exemple, la cuisine familiale. Ce qui, tout en satisfaisant un besoin physiologique, contribue aussi -et de belle manière- à consolider les liens familiaux. Car ne l’oublions pas, manger est une activité fondamentalement sociale et culturelle chez l’Homme.
Et au-delà de ces considérations socio-affectives, indispensables à la bonne santé mentale de l’individu, cet acte alimentaire peut également être un facteur favorisant l’éducation nutritionnelle des jeunes en particulier. La réduction de la charge de morbidité associée à l’obésité, au diabète, aux maladies cardio-vasculaires, à plusieurs formes de cancer, à l’ostéoporose et aux affections dentaires passe inévitablement, chez cette tranche d’âge, par une alimentation saine. Et « manger sainement, signifie manger équilibré et varié, mais aussi consommer plus de fruits et de légumes ».
Bonnes vacances à tous !